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Gastronomie

Sécurité alimentaire : l’utilisation des rayons X se généralise

De nombreuses personnes ont eu la mauvaise surprise de trouver des particules solides non comestibles et potentiellement dangereux dans les conserves, les paquets de biscuits ou de céréales, et autres aliments conditionnés en milieu industriel. Les entreprises de l’agroalimentaire sont ainsi tenues de prendre des mesures efficaces comme la détection de particules tout au long de la chaîne de production. Outre les détecteurs de métaux, les instruments à rayons X commencent à gagner en popularité.

Les limites des méthodes de détection classiques

La plupart des entreprises de l’agroalimentaire utilisent actuellement des détecteurs de métaux pour inspecter leurs produits sur les lignes de conditionnement. Les performances de ce type d’outil ont d’ailleurs nettement évolué au fil des décennies. Ils peuvent désormais être paramétrés suivant de nombreux critères qui vont de la consistance et les propriétés physiques des produits à contrôler aux caractéristiques des contaminants à identifier.

Quoi qu’il en soit, leur efficacité est limitée aux métaux (ferreux ou non ferreux). Ils ne parviennent pas à détecter les matières plastiques et les cailloux et autres éléments terreux. Ils sont aussi pratiquement inutiles sur les emballages contenant de l’aluminium.

Les possibilités offertes par les machines à rayons X

Les appareils de détection à rayons X constituent une option qui ne manque pas d’intérêts pour la détection des contaminants de consistance solide dans les produits alimentaires. La capacité des rayons X à passer à travers toutes sortes de matériaux utilisés pour le conditionnement des aliments (du verre, du plastique doublé d’alu, de l’inox, etc.) constitue leur premier atout.

Ils permettent par ailleurs d’identifier les particules ou les morceaux détachés de tuyau alimentaire bleu détectable, les plastiques très denses, le verre, les cailloux, certaines pierres et la céramique, etc., peu importe que les produits soient secs, humides ou surgelés. Cependant, les éléments moins denses que l’eau sont difficilement détectables aux rayons X (cheveux, petits bouts d’os, morceaux de bois ou de papier, etc.).

Un investissement conséquent mais une meilleure gestion des risques

Les appareils de contrôle à rayons X sont appelés à s’améliorer au fil du temps grâce aux progrès dans les technologies qui peuvent s’y appliquer. Le couplage avec le traitement numérique, le rajout de photodiodes sur les détecteurs, la puissance de la génération de rayons, permettent déjà par exemple d’obtenir des images nettes et précises des contenus, tout en réduisant la consommation en énergie des machines.

Néanmoins, les entreprises qui hésitent à s’équiper de machines de détection à rayons X sont pour la plupart découragés par la hauteur de l’investissement. Or, les conséquences de la présence d’éléments et de particules qui peuvent contaminer les produits et les rendre impropres à la consommation peuvent être désastreuses pour la réputation et l’image de marque du fabricant.

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